Design graphique : l’art de la composition visuelle

Design graphique : l’art de la composition

Premièrement, les différents composants du design graphique sont organisés soigneusement pour créer une signification implicite et une harmonie visuelle. Quand on vous dit que c’est limite une science, c’est pas des blagues.

Où que nous posions le regard, le design graphique s’exprime. Les affiches, les couvertures de livres qui définissent le ton de l’ouvrage en un coup d’œil, la typographie qui influence notre interprétation des textes. La structure des pages web guide les utilisateurs, et la signalétique publique facilite notre orientation dans l’espace. En effet, la composition graphique est essentielle pour structurer visuellement l’information. Elle guide l’œil du spectateur de manière fluide et cohérente.

L’art et la manière du design graphique : les règles de composition

Il existe donc certaines règles de compositions à avoir en tête, même s’il vaut toujours mieux raisonner au cas par cas.

Par exemple, en voici une liste non exhaustive :

• Règle des tiers : Divisez votre espace de travail en neuf parties égales à l’aide de deux lignes horizontales et deux lignes verticales. Placez les éléments principaux de votre conception le long de ces lignes ou à leurs intersections pour créer un équilibre visuel.
• Règle de la diagonale : Utilisez des lignes diagonales pour guider le regard du spectateur à travers la composition. Les éléments placés le long de ces lignes diagonales peuvent créer un mouvement visuel fluide et dynamique.
• Règle de la dominance : Utilisez des éléments de différentes tailles, formes ou couleurs pour créer un point focal dans votre composition. Cela attire l’attention du spectateur et crée un sentiment de hiérarchie visuelle.
• Règle de la répétition : Répétez certains éléments visuels (comme des formes, des couleurs ou des motifs) à travers votre composition pour créer de la cohérence et un sentiment d’unité.
• Règle de la proximité : Regroupez les éléments visuellement liés les uns près des autres pour créer des relations et des associations entre eux.
• Règle de la simplicité : Purgez votre composition en éliminant les éléments superflus. Une conception épurée et simple peut souvent être plus efficace et mémorable.
• Espace négatif : L’espace négatif, ou espace vide, est aussi important que les éléments eux-mêmes. Il aide à équilibrer la composition et à mettre en valeur les éléments principaux.

Design graphique : choix de typographie et symbolique

Le design graphique requiert une bonne dose de créativité, des connaissances en symbolique, des compétences techniques et une conscience du contexte.Les codes visuels du design graphique offrent une compréhension immédiate et universelle.
Après, rien ne t’empêche d’utiliser la Comic sans MS pour du luxe, mais ça ferait de vous un perfide diablotin. C’est pourquoi, connaître les règles permet de savoir comment jouer avec.

Voici quelques grandes familles typographiques et leurs utilisations courantes :

• Serif : Les polices serif sont caractérisées par des empattements aux extrémités des lettres. Traditionnellement utilisées dans l’impression, elles sont considérées comme classiques, traditionnelles et formelles. Ainsi, ces dernières sont souvent choisies pour les livres, journaux, magazines et documents professionnels.

  Exemples : Times New Roman, Georgia, Garamond.

• Sans-serif : Contrairement aux serif, les sans-serif n’ont pas d’empattements. Par conséquent, elles paraissent plus modernes, épurées et simples.
Elles sont largement utilisées pour les interfaces utilisateur, les sites web, les présentations et autres supports numériques.

  Exemples : Arial, Helvetica, Calibri.

• Script ou cursive : Les polices script imitent l’écriture à la main, mais de façon assez structurée. Elles peuvent être élégantes, informelles ou ludiques et donnent facilement une impression « handmade ».
Elles sont souvent utilisées pour les invitations, les faire-part, les logos de marques bio ou Craft.

  Exemples : Brush Script, Pacifico, Lobster.

• Manuscrite ou calligraphique : Les polices manuscrites sont très diverses car elles sont très proches de l’écriture à la main . Cependant, elles ont moins de structure qu’une script et des traits fluides et souvent inclinés. Ainsi, les polices manuscrites donnent finesse, singularité et personnalité. De ce fait, elles sont souvent utilisées pour les couvertures de livres et dans beaucoup de logos.

  Exemples : Handwriting Dakota, Marker Felt, Bradley Hand.

• Égyptienne : Aussi appelées polices à empattement carré, les polices égyptiennes ont des empattements épais et des caractéristiques géométriques. Ainsi, ces polices sont perçues comme audacieuses car elles ont du caractère et donnent un aspect vintage. En effet, elles sont souvent utilisées pour des titres et des en-têtes, des enseignes et des packagings.
  Exemples : Rockwell, Clarendon, Slab Serif.

• Fantaisie : Les polices fantaisie, hautement décoratives et souvent thématiques, imitent des styles spécifiques comme le graffiti, l’écriture médiévale, etc. La plupart du temps, elles sont utilisées par touches pour mettre un mot en avant car elles sont généralement moins lisibles.
  Exemples : Chiller, Jokerman, Carol Gothic

L’évolution du design graphique : du papier à l’écran

Tout d’abord, dans l’ère numérique moderne, le design graphique ne se contente pas de survivre : il prospère. Ancré initialement dans le papier et l’impression, il a révolutionné son approche avec les technologies numériques. Des ordinateurs aux smartphones, le design graphique s’est métamorphosé pour exploiter les innombrables possibilités offertes.

De plus, cette transition vers le numérique a ouvert un champ des possibilités inexplorées. Un champ qui s’étend au loin, sous un ciel étoilé. (Ouais, on est des poètes chez Mindblow). Les designers peuvent observer les réactions en temps réel de leur audience. Ils ajustent leur stratégie visuelle instantanément et communiquent plus directement que jamais. Cependant, cette facilité d’accès à l’information présente un nouveau défi : se démarquer au milieu du flux incessant de contenus visuels.

Par conséquent, cette évolution a transformé la pratique du design graphique et son impact sur la société. Elle permet une interactivité accrue et une personnalisation à grande échelle. Le design graphique numérique redéfinit la manière dont nous percevons, consommons et interagissons avec l’information visuelle.

Identité graphique de marque

Ensuite, le design graphique influence bien au-delà de l’esthétique. En effet, il communique des valeurs, suscite des émotions et incarne l’esence d’une idée ou d’une organisation.

De plus, le design graphique joue un rôle fondamental dans la transmission de l’information. Il contribue à une meilleure compréhension, dans un monde où le temps est précieux. (Je suis en r’tard, en r’tard, en r’taaaaaaaard ! 🐇⏱️)

Par ailleurs, dans le monde concurrentiel d’aujourd’hui, une identité de marque cohérente joue un rôle vital dans la réussite d’une entreprise. D’où l’importance d’une charte graphique en béton, qui crée une expérience unifiée et mémorable. Ainsi, une cohérence dans les éléments visuels tels que le logo, les couleurs, les polices et les éléments graphiques transmet une image de professionnalisme et de fiabilité. De plus, une communication bien réfléchie avec des codes clairement définis permet de décliner les visuels et les supports à l’infini. En conséquence, ce travail de fond différencie une entreprise de ses concurrents en lui donnant une voix distinctive et reconnaissable dans l’esprit des consommateurs. Cependant, la reconnaissance d’une marque dans la jungle de son secteur dépend aussi d’une plus-value émotionnelle qui passe par le storytelling.

Le storytelling

La construction du storytelling de marque commence par une compréhension profonde de l’identité de l’entreprise et de ses publics cibles.

En effet, les entreprises de communication utilisent des techniques telles que l’analyse de données, l’expérience utilisateur (UX), et la veille stratégique pour identifier les besoins et les désirs des consommateurs.

Ainsi, bien comprendre son audience permet de l’immerger à 100% dans son univers.

Ensuite, elles créent des narrations cohérentes et authentiques qui s’étendent sur tous les éléments de communication de la marque. Cela inclut des campagnes publicitaires, une refonte de logo ou du site internet, ou encore une stratégie de contenu efficace incluant de l’inbound marketing, des relations publiques et du community management.

Quelques exemples de storytelling de marque :

La stratégie de Lego s’appuie sur des récits immersifs et transmedia. Ces récits combinent films, séries, jeux vidéo et plateformes en ligne pour créer des univers interconnectés. Par exemple, “The Lego Movie” n’est pas seulement une promotion de produits. Il délivre aussi des messages sur la créativité et l’imagination, attirant enfants et adultes.

Lego engage activement sa communauté à partager leurs créations sur les réseaux sociaux. Ils utilisent aussi des plateformes comme “LEGO Ideas” pour valoriser la créativité des utilisateurs.
Ainsi, en combinant narration émotionnelle, stratégie transmedia, engagement communautaire et communication digitale, Lego se distingue comme fabricant de jouets et créateur d’expériences d’imagination sans limite.

Nike adopte une stratégie de storytelling basée sur le dépassement de soi. Le slogan “Just Do It” est un véritable cri de ralliement. Cette philosophie est intégrée dans des récits avec des athlètes comme Serena Williams et LeBron James. Ces récits abordent des enjeux sociétaux tels que l’égalité des sexes et la justice raciale. Par exemple, des campagnes comme “Breaking2“, montrent des athlètes cherchant à briser la barrière des deux heures pour le marathon. Cela pousse les spectateurs à repousser leurs propres limites. Nike aligne ces campagnes avec sa mission d’inspirer chaque athlète. Cette connexion émotionnelle permet à Nike de rester une marque puissante et engageante.
En se concentrant sur des histoires humaines et une résonance émotionnelle, Nike bâtit une base de clients fidèle et maintient sa position de leader dans le sport et au-delà.

Le storytelling de marque est bien plus qu’une simple communication. C’est un art qui nécessite une profonde compréhension de l’entreprise et de son public. Et souviens-toi, même si Lego et Nike sont des géants, la même logique s’applique à petite échelle.

Le storytelling de marque est bien plus qu’une simple communication. C’est un art qui nécessite une profonde compréhension de l’entreprise et de son public. Et souviens-toi, même si Lego et Nike sont des géants, la même logique s’applique à petite échelle.

Conclusion

En conclusion, le design graphique est bien plus qu’une simple esthétique visuelle. En effet, il traduit les idées en images et en symboles. De plus, son évolution constante, des débuts industriels à l’ère numérique, témoigne de sa capacité à s’adapter et à prospérer dans un monde en constante évolution. Ainsi, que ce soit sur le papier ou à l’écran, le design graphique demeure un outil puissant pour communiquer, informer et émouvoir.

À l’avenir, les designers graphiques devront continuer à innover pour répondre aux besoins changeants de la société. L’intégration des nouvelles technologies telles que la réalité augmentée et la réalité virtuelle offre des possibilités passionnantes pour créer des expériences visuelles immersives. En gardant à l’esprit l’importance de l’interaction humaine et de la personnalisation, le design graphique continuera à jouer un rôle crucial dans la manière dont nous percevons et comprenons le monde qui nous entoure.